Standards internationaux des rapport RSE

Financial advisor discussing documents with senior clients in an office setting, showcasing a collaborative consulting session.

L’information en matière de durabilité prend une place centrale

L’information extra-financière, et en particulier le rapport RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), est devenue un point de passage obligé dans les relations entre entreprises et parties prenantes. Ce n’est plus un exercice facultatif ou un simple outil de communication institutionnelle : c’est désormais un élément structurant de la performance globale.

échange entre le directeur financier et le consultant

De nombreuses entreprises françaises l’ont expérimenté : la réponse à un questionnaire RSE est aujourd’hui systématique dès qu’il s’agit de :

  • solliciter un emprunt bancaire,
  • lever des fonds auprès d’un investisseur,
  • répondre à un appel d’offres d’un donneur d’ordre engagé dans une démarche durable.

Même si certaines réglementations européennes comme la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) ou la CSDDD (directive sur le devoir de vigilance) connaissent des ajustements ou des reports, la dynamique globale est claire : les investisseurs internationaux, en particulier les fonds souverains, les fonds de pension ou les grands gestionnaires d’actifs, exigent des données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) de plus en plus précises, vérifiables et comparables.

Parallèlement, la Chine accélère avec sa propre norme, la CSDS (Corporate Sustainability Disclosure Standards), portée par le ministère des Finances. L’objectif est stratégique : préserver sa place dans les chaînes de valeur mondiales en garantissant une transparence suffisante pour ses entreprises exportatrices. On connaît la capacité du gouvernement chinois à imposer rapidement des normes ambitieuses à l’échelle nationale : cette initiative pourrait faire rapidement école et imposer un nouveau standard dans les échanges internationaux.

Les bonnes pratiques RSE évoluent très rapidement

Ce qui était considéré comme une bonne pratique en matière de reporting extra-financier il y a seulement trois ans — comme la DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière) — est désormais considéré comme insuffisant, voire trompeur.

Dans de nombreux cas, ces documents sont perçus comme des formes de greenwashing, c’est-à-dire de communication exagérément positive ou non vérifiable sur les engagements RSE des entreprises. Certaines pratiques sont aujourd’hui requalifiées en allégations trompeuses, voire en pratiques commerciales déloyales.

L’Union européenne, qui a longtemps voulu jouer un rôle de pionnier en matière de durabilité, a tenté d’imposer la directive CSRD en 2023 avec un niveau d’exigence supérieur aux autres standards internationaux. Mais le rapport Draghi sur la compétitivité européenne a marqué un tournant : Bruxelles veut désormais éviter une sur-réglementation et s’engage dans une logique de convergence.

L’EFRAG, l’organisme en charge des normes européennes (ESRS), cherche désormais à s’aligner sur les normes de l’ISSB (IFRS S1 & S2), adoptées par de nombreux pays. Cette convergence traduit un changement de perspective : on passe d’une logique de responsabilité sociétale à une logique de matérialité financière, où l’on attend des entreprises qu’elles publient les risques ESG les plus susceptibles d’impacter leur performance économique.

Le rapport RSE : un outil de gestion plus qu’un outil de communication

Ce qu’il faut retenir, c’est que le rapport RSE n’est plus un simple support de communication destiné à mettre en valeur ce que l’entreprise fait de vertueux. Il devient un document stratégique, qui doit :

  • être aligné avec les standards internationaux (IFRS, ISSB, GRI…)
  • refléter fidèlement la réalité de l’entreprise
  • fournir des données comparables, pertinentes, compréhensibles et vérifiables
  • permettre aux investisseurs, prêteurs et partenaires de juger de la solidité du modèle d’affaires face aux enjeux climatiques, sociaux ou réglementaires

Ycompris vous aide à structurer un rapport RSE solide et utile

Chez Ycompris, nous aidons les ETI à produire une information ESG qui soit utile, sobre et crédible. Notre approche est lean : nous vous aidons à structurer l’essentiel, à fiabiliser les données disponibles, à éviter les efforts superflus et à répondre aux attentes réelles de vos parties prenantes.

Nous vous accompagnons depuis l’analyse des enjeux jusqu’à la production du rapport RSE, en tenant compte des standards applicables et du niveau de maturité de votre organisation. Nous pouvons également vous aider à préparer un audit ou une vérification externe si elle est prévue dans votre trajectoire de conformité (CSRD, labels, attentes clients ou investisseurs).

Retour en haut